Traversée de l'Iran

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7. De l'Or à Téhéran

Téhéran, Iran (14/08/2006)

De l'Or à Téhéran Glissez ici une photo de l'étape Retirer cette photo

A chaque ville son bazar, celui de Téhéran est le plus grand. Il est aussi censé être le pivot de l’économie de la ville, voire du pays. Nous nous élançons donc vers l’une de ses portes, gueule béante d’un quartier entièrement couvert. 10 km de dédales, les intestins de la ville.

Marhart se trouve là pour nous accueillir, bazari du quartier des tapis qui nous invite dans les hauteurs du bazar pour nous parler de Dakar, du Mont Blanc et de voyages. Il semble riche et on le devine puissant, de ce pouvoir en marge de la religion, nourri par l’argent et le commerce. Première personne à parler librement, Marhart aime le vin. Rouge.

Le bazar est décevant, faute à l’envergure de Téhéran qui lui vole la vedette en prenant elle-même des airs de bazar géant. Notre quartier est celui des mécanos. L’air est lourd d’huiles de moteurs, les rues sont jonchées de boutiques de pneus, d’échoppes de carburateurs, de jantes, de courroies, de pots et du reste, tout cela débordant joyeusement sur le trottoir. Au nord, l’électronique, à l’ouest, le change et les banques, au sud, les cuivres, les tuyaux et les tringles, et puis les cantines, les couverts et les plats.

Téhéran, ville bazar pour son vieux centre, irriguée par une circulation dense et bruyante…


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