Tour de la Méditerrannée en campette
4. L'Etna
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2 mai 2008
Notre première nuit en Sicile se passe au Parc du Refuge Citelli, à 1750m sur les flancs de l'Etna.
Six heures du matin: nous nous réveillons avec une petite mine: en effet, pour ne pas mettre de réveil, nous avons décidé de dormir sans mettre les rideaux. Eh bien, cela nous a empêchés de dormir (bien sûr, pas facile avec Muriel qui dort les yeux ouverts…). Sans compter un tremblement de terre qui nous a fait croire en plein sommeil profond que quelqu'un secouait la campette… Que d'émotions!
Petit déjeuner, empaquetage sérieux et nous voilà partis à l'assaut de l'Etna!
Lors de l'ascension, nous traversons les âges du volcan, passant d'anciennes coulées sur lesquelles la végétation a repris ses droits à d'autres, beaucoup plus récentes, peuplées de fantomatiques squelettes d'arbres. Certains cratères ressemblent à des marmites débordantes, d'autres à de paisibles dépressions verdoyantes.
Nous escaladons ce " monstre" par une sorte de moraine sur laquelle sont empilées les pierres ponces. La marche est très difficile, ces roches étant très légères et bougeant beaucoup, contrairement à nos blocs de granit. De plus, le sol est couvert de scories qui roulent et nous empêchent de progresser rapidement. De quoi démoraliser, mais la bouche fumante du cratère nous attire. Heureusement il nous reste quelques Farmer banane-coco (Marc n'a pas tout mangé pendant ses examens…) et du chocolat noir 72%. Merci Clairelise, ça nous a bien requinqués!
Après 4 h de montée, nous traversons une plaine de scories… Impressionnant!
Arrivés à l'observatoire volcanologique de l'Etna, d'où nous avons une vue imprenable sur l'ensemble du volcan, nous avons juste le temps de dîner avant l'arrivée d'une horde de touristes montés… EN 4X4!!! (Notez que cela aurait pu être pire: ils auraient pu monter en hélicoptère…)
Leur chauffeur nous déconseille de monter au cratère en raison du mauvais temps. Il est vrai que nos vestes d'hiver ne sont pas de trop: il fait un vent à décorner les bœufs!
La descente est bien plus facile que la montée: nous descendons à travers les névés, sous le téléski (eh, oui, même là… Mais ça nous rappelle le pays!)
Nous arrivons à la campette, épuisés mais ravis, des scories plein les chaussures, où un petit thé au miel de Floriane nous fait un bien fou. Heureux de remettre nos schlaps, nous nous mettons en quête d'un camping auquel nous attend une douche bien méritée et nécessaire: la poussière de lave, c'est noir de noir!!!
Détails de l'étape
- Date d'arrivée :
- 02/05/2008
- Pour y arriver :
- camping-car, à pied
- Hébergement :
- camping-car, camping
- Confort :
- basique
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