Tour de la Méditerrannée en campette

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32. Mer Rouge et peur bleue

Marsá al `Alam, Égypte (17/06/2008)

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17 juin

En fait, nous pensions éviter le convoi de véhicules touristiques, mais arrives au premier contrôle de police (il y en a tous les 50 km): premiers ennuis. Ils se demandent bien comment nous avons pu arriver jusque là... Nous finirons la route avec un policier (qui ne parle que l'arabe) dans la campette pour les... 200 derniers kilomètres! Bonjour l'intimité! Mais il parait que c'est pour notre sécurité... Mais alors, pourquoi dort-il et n'est-il même pas armé (même pas de talkie-walkie... ). Un peu folklorique, non ?
Nous nous installons dans une crique déserte pour dormir, à 5 mètres de la mer Rouge qui, en fait, est turquoise. C'est n'importe quoi! Une arnaque de classe mondiale! Un scandale! Un rêve... Les vagues viennent se briser sur le récif de corail en formant un mur à travers lequel nous pouvons voir les poissons comme dans un aquarium géant...!

18 juin

Petits rangements de la campette (elle en a drôlement besoin) après un petit bain du matin qui fait bien du bien (pas si petit que ca, d'ailleurs...).

La Grosse frayeur du voyage:

Cette côte de la Mer Rouge est en train de devenir une suite ininterrompue d'hôtels plus gigantesques les uns que les autres! Et le pompon: ils creusent des criques dans le récif de corail au bulldozer et construisent une plage de sable fin… De plus, les endroits qui ne sont pas construits sont surveillés.
D'ailleurs, ce jour-là, juste avant de quitter ce petit coin de paradis, nous avons vu un pick-up rouler comme un fou sur ces chemins de pierre et s'approcher de plus en plus de nous. Nous avons d'abord pensé à des jeunes qui s'amusaient, jusqu'à ce que nous nous rendions compte que les 4 personnes assises à l'arrière tenaient tous… un Kalachnikov!
Marc, afin de rassurer Muriel, dit: "Cette fois, on y a droit!" (il y a mieux pour rassurer…).
Nous jetons un coup d'œil aux plaques du véhicule et voyons qu'elles n'appartiennent pas à un quelconque corps de police (en Egypte, les plaques sont de différentes couleurs selon leur utilisation, comme les plaques vertes en Suisse pour les véhicules agricoles), mais à une multinationale.
Un type vient vers nous, l'air pas forcément sympathique, pendant que les trois autres pointent leurs fusils vers nous. "Passport, please!" Marc demande le pourquoi de cette demande, mais le type devient nerveux et ne parle plus du tout l'anglais. Après "vérification" des passeports, ils s'en vont. Le sang tournant plus vite qu'un moteur de F1, les jambes aussi solides qu'un marshmallow, nous ne traînons pas non plus. Il faut dire que nous étions à plus de 500 mètres de la route et qu'il aurait pu se passer n'importe quoi, il n'y aurait eu personne pour nous aider. Après réflexion, nous en avons déduit qu'il s'agissait certainement d'employés d'une chaîne hôtelière qui avait des vues sur ce terrain et qui venaient voir ce que nous y faisions.
S'ils voulaient nous intimider… c'était réussi!

Sur la route pour Hurgadha, nous nous achetons un masque et un tuba et c'est parti pour une petite baignade dans l'aquarium géant. C'est merveilleux: des coraux rouges, verts, jaunes, des poissons de toutes les couleurs, des poissons-perroquets, des napoléons jaune vif... C'est incroyable!


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Détails de l'étape

Date d'arrivée :
17/06/2008
Pour y arriver :
camping-car
Hébergement :
camping-car
Confort :
basique

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