3 semaines au Kirghizistan

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12. Direction Kochkor

Kochkorka, Kirghizistan (05/08/2007)

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On arrive à un endroit qui ressemble à une micro gare. On demande Balykchy. Ils nous disent que non et essayent de nous faire comprendre ce qu’il faut faire sans succès. On montre notre plan en alphabet latin : sans succès non plus. Finalement un homme arrive et nous dit que c’est en face. On était du mauvais côté de la rue… On passe à la caisse et ils nous font payer 140 soms par personne (soit 40 soms de plus que le tarif normal, sûrement à cause des bagages : on décide de ne pas râler…) Pendant le trajet nous faisons 2 haltes dans 2 gares pour « décharger » et « recharger ». La deuxième à Bokombayevo est un peu plus longue et vers midi, on en profite pour acheter de l’eau et du pain à une vieille dame. Dans le minibus, on se serre, on se tasse… jusqu’à 20 dans un 12 places (avec le chauffeur ce qui nous faisait 17 pour 9 places à l’arrière…). Comme nous avons nos sacs avec nous c’est un peu l’enfer mais on arrive vers 14h15 à Balykchy. Il faut trouver un taxi maintenant.
On commence à négocier et ils nous annoncent 500 soms (pour environ 55 soms par personne en tarif normal), on hallucine un peu. Par chance nous croisons le deuxième couple français rencontré à Karakol (Philippe et Gaëlle), du coup nous réussissons à négocier 400 soms à se partager en 4. On y va ! C’est une vieille Lada 1500. Le chauffeur accroche le coffre avec une ficelle car nos sacs sont trop gros… Il s’arrête à une station essence et nous demande de payer. Il n’avait pas de sous sur lui pour l’essence !!!? Bon, ici on peut faire confiance aux gens apparemment donc on le paye en avance. On repart. La Lada fait un boucan d’enfer, on se dit qu’elle va lâcher, en rigolant. Dans une descente, on entend un gros bruit, la vitesse saute. Le conducteur a l’air de gérer et se met en roue libre. A la fin de la descente, il se gare sur le côté. On a compris : ça sent le plan lose. Il essaie de réparer des trucs, farfouille sous le capot. Il sort une pièce (peut-être l’alternateur ?). Au bout d’un moment, il abandonne et nous dit que c’est mort. On attend alors que des voitures passent pour nous aider. Y’a pas grand monde ! A la troisième voiture, c’est le bon coup. Un gars en Audi s’arrête et veut bien nous tracter. Youhou ! On est mort de rire. Bon quand ils commencent à rouler on fait moins les malins car ça a l’air dangereux, on colle pratiquement la personne devant. Aïe, aïe, aïe. Bon finalement on arrive à bon port : ouf !


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Détails de l'étape

Date d'arrivée :
05/08/2007
Pour y arriver :
taxi, transports locaux
Hébergement :
chez l'habitant
Confort :
basique