3 semaines au Kirghizistan

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18. direction Kyzyl Oï

Kyzyloy, Kirghizistan (11/08/2007)

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Ce matin : objectif Kyzyl Oï. ça s'annonce un peu compliqué... A priori il y a des minibus mais à quelle heure et y en a-t-il vraiment? Deux/trois conducteurs viennent nous voir pour savoir où on veut aller mais ça n’a pas l’air de les intéresser. On se dit qu’on va apprendre la patience, de toutes façons tant qu’il n’est pas 11h, pas de soucis. Mais une dame vient nous voir en disant « Chayek ? ». « Da, da. » Elle nous amène à un conducteur de taxi. Bon c’est pas trop ce qu’on avait prévu. Et pour aller à Kyzyl OÏ combien ? 1500 soms. C’est plus cher que si on prend minibus + taxi mais moins cher que ce qu’on pensait pour un taxi. Discussion, discussion. On décide de partir avec le taxi. Un autre monsieur monte avec nous.
On ne part pas dans le bon sens. Une petite tape sur l’épaule du chauffeur : Kyzyl OÏ ? Da. Mais apparemment avant de partir on fait autre chose. Femme ? Enfants ? Ah non on va chercher de l’essence. OK. Pendant que le chauffeur va chercher de l’essence, Laure tente de dire au monsieur de devant que son kalpak est super. Il semble comprendre et le passe à Damien le temps d’une photo ! On essaie de discuter un peu, pas facile mais on se débrouille mieux qu’au début du voyage. Et après un plein bien rempli (34l !), on part pour Kyzyl Oï. Pour de bon. Au début c’est la même route que pour aller au départ de notre trek pour Song Kul. Puis c’est l’inconnu ! Après Chayek, la route devient de la piste et les paysages deviennent encore plus beaux. Un puissant torrent traverse une gorge étroite toute rouge/orangée. On avance moins vite. Mais nous voilà à Kyzyl Oï. Le taxi nous laisse devant le CBT. Bon c’est déjà ça car on avait un peu peur de devoir le chercher. Par contre ça a l’air fermé. Un homme nous salue et rentre dans la maison à côté du CBT : il nous trouve le coordinateur local. Il faudra faire en russe et avec les mains car il ne parle pas anglais. On arrive à s’en sortir, on mélange au moins 4 langues mais c’est pas grave : notre programme local est à peu près fixé. Finalement ce sera un trek à pied de 3 jours avec 2 nuits sous yourtes. On a un peu modifié les circuits disponibles pour réduire le temps de marche. Le coordinateur du CBT nous accompagne ensuite vers notre chambre d’hôte. Le village est tout petit : 199 maisons soit au mieux 2000 habitants. La maison où on loge est très jolie. C’est un peu comme une petite ferme. Il y a un jardin, un petit verger, des animaux… et des carcasses de Lada, un vieux camion en rade…
Après avoir "discuté" comme on peut avec la dame, Nura, et après avoir mangé avec la famile, on va faire un tour dans le village.
A peine partis, un homme vient à notre rencontre, nous demande d’où on vient, etc. Il nous dit d’attendre un moment. Il s’agit du chauffeur d’un groupe de belges en voyage organisé par une agence anglaise. Il veut qu’on discute avec les touristes qu'il accompagne. Bon. D’accord. On prend les infos classiques. Depuis combien de temps êtes-vous au Kirghizistan ? Qu’avez-vous fait ? Où allez-vous après ? blabla … Ils ont l’air un peu étonnés de nous voir voyager seuls. Nous, on se dit qu’on a bien fait. On reprend notre ballade. On a du voir une grosse partie du village en descendant vers la rivière. Nura nous avait parlé d’un pont mais on ne l’a pas trouvé. Retour à la guest-house pour une sieste tardive.


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Détails de l'étape

Date d'arrivée :
11/08/2007
Pour y arriver :
taxi
Hébergement :
chez l'habitant
Confort :
basique