A travers l'Ouzbékistan

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8. Fergana

Fergana, Republic of Uzbekistan (12/09/2006)

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Réveil 7h, lever 7h27. Nous nous préparons à quitter le pays. Nous aurons une escale à Andijan, une au poste frontière d'Uchkurgan, et une longue route pour rallier Bishkek. Si tout se passe bien, ce sera une quinzaine d'heures de transport en tout et pour tout.

9h16, Ludo sort de la salle de bain (une autre journée à 4/10 sur le thermomètre santé), je pose "La Promesse de l'Aube" récemment échangée contre le Routard sur la Turquie. Nous armons nos sacs, serrons les sangles, les sandales et les fesses. Direction la gare routière pour notre première étape : Andijan. Au milieu des Tico et des Damas, les chauffeurs nous font un "non" de la tête et tendent le bras. Nous le suivons (enfin tout du moins la direction qu'il indique) et tombons sur une autre bande de conducteurs et un autre bras. Un peu plus loin encore, nous montons à l'avant d'un mini-bus, 1$ pour 50 km, et le sourire carnivore du chauffeur qui doit déjà préparer ses questions.

France, 28 ans, pas marié, non vraiment pas, si si c'est normal, Emmanuel. J'essaye de faire diversion en discutant en français avec Ludo. Il s'agit de bloquer le flux à ma gauche (toi, voiture ?) en comblant tous les silences (France, feux rouges ?) en saturant l'air d'une conversation sans fond (France, rond-point ?), mais reposante. Le chauffeur se tarit. Nous arrivons finalement. Nouvelle gare routière, nouveau bus, 1$ de plus (ou de moins suivant le point de vue).

Nous tentons de passer inaperçus en allant nous tasser dans le fond du bus, nous noyer parmi les locaux déjà présents. Le bus est plein, de nouveaux arrivants montent. Et d'autres. Les 6m2 du mini bus (deux lits doubles côte à côte pour vous donner une idée) sont bientôt remplis de 4 rangées de 5 personnes, de deux sacs de 70L, d'un chargement de cartons au contenu non identifié, et d'une roue de secours (grand format). Je m'endors, Le voyage passe vite.

A Uchkurgan, une mère de famille nous devine un peu perdus et nous fait monter dans un bus local… qui nous amène à un Damas… qui nous dépose au poste frontière. Il est 14h, nous sommes contents de nous. Mais nous sommes des étrangers aussi. Et pas le droit de passer ici. Ce poste est ex-clu-si-ve-ment réservé aux Ouzbeks et aux Kirghizes. Le militaire ne se laisse pas corrompre. Il nous fait rebrousser chemin et aller 150km plus au Sud…

Nouveau Damas, un Tico pour nous retrouver au point de départ (ou presque), une Nexia pour gagner le poste frontière 'International'. Nous tombons sur un officier qui cherche à se faire corrompre. Il nous manquerait des papiers, 'big problem', mais il peut nous aider… Est- ce que nous avons des dollars ? Nous préférons lui sacrifier notre temps. Notre politique est très claire: toute corruption doit être de notre chef ! Nous passons.

Côté Kirghize, taxi pour Osh, où nous nous posons entre un resto et un coffee-net. Il est 23h et nous entamons nos dernières négociations, avec une meute de chauffeurs, pour aller à Bishkek (12-15h de route). Nous divisons le prix annoncé par 6. Ce sera une Golf. Nous nous couchons dans le 10ème véhicule de la journée. Elle aura duré 16h et le trajet s'étirera sur 17h… jour et nuit, un double blanc !


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Date :
12/09/2006
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