Des paysages qui vous coupent le souffle

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10. Etape à la capitale avant de reprendre l'avion

Bishkek, Kyrgyzstan (29/09/2006)

Etape à la capitale avant de reprendre l'avion Drag & drop a photo of your stopover

L'aéroport international de Bishkek est vide. Et sombre. Le premier (et unique) étage, celui qui nous abrite, est tout en longueur, divisé en trois sections longilignes :
- des sièges,
- le check-in,
- les zones d'embarquement.
Chacune est séparée des autres par des baies vitrées, cela fait penser à un mille-feuilles à trois-feuilles.

Nous sommes six à l'étage, tous dans la première zone. Je compte la triste demoiselle au stand d'information, la serveuse, le barman, le vendeur et nous deux. Sept en comptant la télévision. L'ambiance est à son comble, je sors mon carnet de bord et Ludo son livre. Nous mettons le feu à l'étage en allant (re)demander confirmation de l'heure et du lieu d’embarquement. L'avion est censé décoller dans 20 minutes et les zones 2 et 3 sont toujours vides et silencieuses.

Une voix vient soudain faire concurrence à la télé, la demoiselle nous fait signe de redescendre au rez de chaussé. Nous retournons vers le bout du trois-feuilles, descendons et constatons que tout un tas de personnes s'est tassé là, juste en dessous, dans un espace ridicule qui se presse entre un mur et les escalators (voire sous les escalators). C'est la bousculade, les mamies jouent du coude, une famille passe à la corde pour contourner la masse. Des sportifs et des hommes d'affaires viennent hypocritement glisser leur sac dans la masse tels des briseurs de glace.

Nous approchons le check-in des vols intérieurs.

Le reste est à l'image des embarquements francais, en pire. Je pensais que nous étions assez bons côté anarchie et queues en éventail. Que nenni, ces gens-là sont beaucoup plus forts et de manière beaucoup plus naturelle et spontanée, gratuite… ils vous marcheront dessus pour aller ensuite gentiment s'assoir dans la salle suivante, attendre le bus, recommencer la même lutte pour y monter, s'y assoir et recommencer une dernière fois pour monter dans l'avion.

Inutile de préciser que les places sont numérotées…

Le vol est un peu brusque (premier atterrissage que je fais de travers) mais nous sommes finalement à Osh. Je ne vous parlerai même pas de l'organisation de la collecte des bagages, vous pouvez imaginer le pire et en discuter entre vous. Prendre le pire du pire. Vous ne serez pas loin.


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Stopover detail

Date :
29/09/2006
Coming here :
?
Accomodation :
hotel
Comfort :
basic