Des paysages qui vous coupent le souffle

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6. Préparatifs

Karakol, Kyrgyzstan (22/09/2006)

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Karakol a fait son temps, ses trente glorieuses sont passées. Elle était l'épicentre touristique de la région quand un jeudi est passé au noir. Ce fut la chute, l'abandon des saunas et des eaux thermales. Vaillante, elle conserve cependant son courage et ses rêves : ses habitants ne sont jamais partis. Elle s'enorgueillit toujours de la seconde université du Nord du pays, parade encore avec deux bazars et quatre gares routières…

De quoi compliquer notre approche de la ville.

Nos alliés "Où se Loger" et "A voir - à faire" restent passifs, la carte est définitivement opaque. Où sommes nous ? Nous nous trompons de bus pour commencer. Puis nous ratons l'arrêt une fois dans le bon véhicule. Il nous faudra un tour de ville avant de nous repérer sur le quadrillage régulier de Karakol. Je ne parlerai pas de Manhattan mais nous nous orienterons tout de même en "block" avec les autres baroudeurs…

Nous partons à la recherche de notre B&B. Plein Nord dans la "1ere Avenue", et puis "Lenina Street", plein Est. Nous ne le savons pas encore, mais ce n'est pas seulement la ville qui se jouera de nous...

Le lendemain, nous partons pour Altyn-Arashan, camp de base, avant d'attaquer le col d'Ala-Kol à 4000m. Nous marchons à travers une forêt de verts, de jaunes, d'oranges et de toutes les teintes qui s'étalent de l'une à l'autre de ces trois couleurs primaires. Il nous faudrait quatre à cinq heures pour atteindre l'objectif. Il est 14h30 et la nuit tombe à 19h30, nous marchons. D'un autre côté, le gamin que nous venions de laisser dans le bus nous montrait sept doigts et roulait de grands yeux lorsque nous prononcions le nom de notre destination… Hum hum… nous élargissons nos foulées.

Carte et boussole nous indiquent de concert la bonne direction… Légèrement différente du chemin que nous suivons. Nous nous hâtons.

Il est maintenant 16h15, nous n'avons toujours pas retrouvé la rivière que nous sommes censés suivre au creux de la vallée. Voilà une bonne heure que nous avons jeté carte et boussole, insolentes et désobligeantes. Nous courons.

Mes pieds grincent, nous arrivons à la fin de la vallée. Un coup d’œil vers le début de la montagne, l'absence de refuge, nos montres, nous font faire volte-face. Nous battons en retraite le long de cette belle vallée, au pas de course. Retour à Karakol avant la nuit.


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Stopover detail

Date :
22/09/2006
Coming here :
taxi, bus
Accomodation :
hotel
Comfort :
basic